Mister Babadook : Un mot, un regard ne suffiront pas. Le Babadook jamais ne partira…


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Film Australien réalisé par Jennifer Kent date de sortie : 30 juillet 2014

Casting : Essie Davis, Noah Wiseman, Daniel Henshall, Hayley McElhinney, Tim Purcell

Synopsis

Depuis la mort brutale de son mari, Amelia lutte pour ramener à la raison son fils de 6 ans, Samuel, devenu complètement incontrôlable et qu’elle n’arrive pas à aimer. Quand un livre de contes intitulé ‘Mister Babadook’ se retrouve mystérieusement dans leur maison, Samuel est convaincu que le ‘Babadook’ est la créature qui hante ses cauchemars. Ses visions prennent alors une tournure démesurée, il devient de plus en plus imprévisible et violent. Amelia commence peu à peu à sentir une présence malveillante autour d’elle et réalise que les avertissements de Samuel ne sont peut-être pas que des hallucinations…

Bande Annonce

Je suis venue voir un film d’épouvante et j’ai été agréablement surprise lorsque je me suis rendue compte qu’il s’agissait également d’un thriller psychologique ! En effet, la réalisatrice Jennifer Kent nous plonge directement dans une thématique bouleversante où une famille ne parvient pas à faire le deuil d’un proche…

La recette est similaire à la plupart des films d’horreur : une histoire d’objet maudit dont il est impossible de se débarrasser, là en l’occurrence il s’agit du livre « Mister Babadook ». La réalisatrice a cependant rajouté d’autres très bons ingrédients ce qui lui a valu plusieurs prix au festival du film fantastique de Gérardmer (Prix du jury, prix du jury jeune, prix du public et prix de la critique) et au festival du film de Sundance (sélection « New Frontier »). Voyons donc ensemble ce qui fait de ce film un petit bijoux du paysage horrifique !

Amélia, une mère célibataire, devenue veuve prématurément lorsque son mari qui la conduisait à l’hôpital pour accoucher a eu un accident. Cela fait sept ans qu’Amélia n’arrive pas à se détacher de cette terrible image lorsque vient l’anniversaire de son fils. La relation de la mère pour son fils oscille donc entre amour et haine, un tableau conflictuel qui va se révéler encore plus contrasté par la suite. La photographie du film est glaciale, on arrive parfaitement à ressentir le mal-être d’Amélia qui n’arrive plus à contrôler sont fils hyperactif et qui peut péter les plombs à tous moments…

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Son fils, Samuel souffre tellement d’avoir perdu son père qu’il s’invente un personnage imaginaire envahissant et violent. C’est en allant chercher un livre au hasard dans la bibliothèque pour que sa mère lui conte une histoire qu’il découvre la silhouette de « Mister Babadook » celui qui leur veut du mal…

La figure du Mister Babadook est un mélange de Mr Hyde et Nosferatu avec ses longs doigts effilés et tranchants, son haut-de-forme et son manteau sombre et imposant. On note également des références à Méliès avec les clairs-obscurs, les déplacements vacillants de la créature, Samuel et ses tours de magie et également avec la citation explicite de celui-ci lorsque la mère visionne ses films pour rester éveillée et ne pas se confronter au Babadook.

Le jeu des personnages est convaincant, l’ambiance est glaciale, les plans très esthétiques et les références parfaitement maîtrisées. Bref avant la sortie de Délivre nous du mal  je vous encourage vivement d’aller voir ce film et de vous faire des sueurs froides avec des images pop-up !

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2 réponses à “Mister Babadook : Un mot, un regard ne suffiront pas. Le Babadook jamais ne partira…”

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